Imaginez un instant que toute la population comprenne les malversations des politiques, les enfumages des banquiers, les manœuvres des grands patrons…
Ce serait aussitôt la révolution. La force la plus puissante, ne l’oublions pas, sommeille au sein du prolétariat. Elle ne se manifeste pas tant qu’on entretient son ignorance.
Il faut laisser le peuple dans l’ignorance, éviter l’apprentissage des connaissances nécessaires à la compréhension du système en place. Sinon, tous les stratagèmes seront décryptés ; ce serait catastrophique pour les puissants de la nation.
Un homme ou une femme dotés d’une logique, d’une intelligence, de la connaissance des arcanes du monde deviennent vite dangereux pour les politiques mafieux.
- Mettre les moyens pour entretenir l’ignorance
Mieux vaut des moutons écervelés. Pour cela, des moyens sûrs : la téléréalité, les émissions avilissantes, les matchs de foot à gogo, des discours adaptés à l’attente individualiste et xénophobe. Le cerveau s’atrophie un peu plus chaque jour. Pendant que ces programmes défilent, les gens n’ont pas le temps de lire et de s’instruire.
- Une technique bien maîtrisée
Et le tour est joué. Les énarques de tous poils maîtrisent parfaitement le processus. Ils savent combien le peuple est malléable – et surtout égoïste - dans sa grande majorité.
Christian Dechartres – écrivain public – « Le Mot de Passe » - http://www.cd-lmdp.fr - 06 11 48 77 63
Pour faire réfléchir
Et agir