Un enfant élevé dans un pauvre village
Revint chez ses parents, et fut surpris d’y voir
Un miroir.
D’abord il aima son image,
Et puis par un travers bien digne d’un enfant,
Et même d’un être plus grand,
Il veut outrager ce qu’il aime
Lui fait une grimace, et le miroir la rend.
Alors, son dépit est extrême ;
Il lui montre un poing menaçant,
Et se voit menacé de même.
Notre marmot fâché s’en vient, en frémissant,
Battre cette image insolente,
Il se fait mal aux mains : sa colère en augmente ;
Et, furieux, au désespoir,
Le voilà, devant ce miroir,
Criant, pleurant, frappant la glace.
Sa mère qui survient le console, l’embrasse,
Tarit ses pleurs, et doucement lui dit :
« N’as-tu pas commencé par faire la grimace
À ce méchant enfant qui cause ton dépit ?
- Oui.
- Regarde à présent : tu souris, il sourit ;
Tu tends vers lui les bras, il te les tend de même ;
Tu n’es plus en colère, il ne se fâche plus.
De la société tu vois ici l’emblème :
Le bien, le mal nous sont rendus. »
Florian
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MAXIME :
La douceur fait plus que la violence.
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- Dans la société, il faut vous attendre à ce qu’on agisse envers vous comme vous aurez agi envers les autres.
- Soyez bons pour vos camarades, ils seront bons pour vous ; mais si vous cherchez à leur nuire, n’en attendez que haine et malveillance.
Christian Dechartres – écrivain public – « Le Mot de Passe » - http://www.cd-lmdp.fr - 06.11.48.77.63.
Pour vivre ensemble autrement