Certains d’entre nous vivent entourés de gens précis, logiques, exemplaires. Mais combien d’autres œuvrent dans l’à-peu-près.
Tumulte et urgence, les maux de notre société
L’agitation ambiante dans nos villes, dans nos entreprises, dans nos foyers ne permet plus l’approfondissement.
Le journaliste qui subit la contrainte de l’urgence rédige son papier sur un sujet qu’il ne maîtrise pas toujours totalement. Les premières informations seront diffusées sans le contrôle qu’exige l’honnêteté journalistique. Il faut du tape-à-l’œil, du sensationnel quitte à tomber dans le miroir aux alouettes.
Du diktat de la finance
Les chaînes d’information sous contrôle d’actionnaires mercantiles cèdent aux sirènes de la finance incompatibles avec la rigueur de la mission.
Il faut vite frapper, choquer. Que l’on soit dans l’excessif, le clinquant, le superficiel peu importe, il faut vendre des publicités. Les meilleures cibles étant les gens accrochés par l’info flash populiste, les annonceurs misent sur les patrons financiers des chaînes pour vendre leurs spots.
De l’urgence à sortir de ce monde de paillettes
Nous sommes englués dans l’approximatif, le brillant, l’excessif ; notre esprit est pollué à longueur de messages télévisuels si jamais nous cédons à cette tyrannie de l’info sensationnelle.
À chacun de lire et d’écouter les sources fiables, de faire la part du sensationnel. Oui, ce n’est pas dans l’air du temps, mais ô combien salvateur.
Réagir avec notre jeunesse
Et surtout éduquons nos enfants à chercher la véritable information. Du comportement de notre jeunesse, dépend notre survie. Le rôle des adultes en ce domaine est crucial ; l’enfant est malléable par nature, il faut lui apprendre les bonnes pratiques dès le plus jeune âge.
Christian Dechartres – écrivain public – www.cd-lmdp.fr
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