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Qu’est-ce qui vous fait avancer ? Qu’est-ce qui permet aux hommes de réaliser leurs rêves ? Qu’est-ce qui peut ruiner nos vies ? L’HISTOIRE nous fournit des réponses. Examinons, analysons les faits qui bouleversent notre société. Les lectures les plus diversifiées ouvrent notre esprit sur le Monde. Lire a tant de mérites : imaginer, apprendre, rêver…

France : un passé pas toujours glorieux en Algérie

En Algérie :

* 8 mai 1945 : l’armée française massacre des manifestants à Sétif. Dans les rangs de la légion étrangère, on trouve d’anciens nazis enrôlés lors de la chute du IIIème Reich.

* Le statut de 1947 constituait une inégalité en matière de droits civiques pour les Algériens. Au commencement de la rébellion, la France a voulu montrer que les choses allaient changer à partir de 1958. Elle allait faire des Algériens des Français à part entière, c’était reconnaitre qu’ils n’en étaient pas jusqu’alors.

Oui, l’Algérie était un pays colonial.

* D’ailleurs, l’ONU a critiqué la politique française en Algérie dès 1955. L’emploi de la torture et l’humiliation de l’affaire de Suez en 1956 constituent des événements peu glorieux pour la France.

* Le cessez-le-feu du 19 mars 1962 - après les accords d’Évian – précipita le départ de plus d’un million de Français dans des conditions désastreuses. Un demi-million de morts dans la population, c’est le lourd bilan payé par les nombreux civils victimes des exactions de l’armée française.

- Ce sont là des faits. Il suffirait de rapporter l’histoire telle qu’elle s’est déroulée pour atténuer les rancœurs. On éviterait aussi les discours stériles.

Lisez maintenant le témoignage de Jean-Pierre Chevènement

[« Dans son livre "Le courage de décider" (publié en janvier 2002), Jean-Pierre Chevènement évoque son passé de jeune officier de réserve sorti d’école d’officiers d’infanterie de Cherchell en 1961. Dans le chapitre -L’expérience de l’Algérie-, aux pages 23 et 24, il écrit : "Bien qu’on ne parle de la Guerre d’Algérie qu’à travers ce prisme, je n’ai jamais été témoin de scènes de torture, cette pratique ayant bel et bien existé à une assez large échelle, mais j’ai été témoin de massacres épouvantables. Mon poste, dans le bled, à un endroit dénommé Aïn Cheurfa, entre Saint Denis du Sig et Sidi-Bel-Abbès, était un petit poste militaire, totalement isolé. On y avait mis quatre européens et quarante soldats "musulmans". Le lendemain du cessez-le-feu, revenu à Saint Denis du Sig je découvris au petit matin les cadavres de plusieurs de mes moghaznis (de l’arabe maghzen. On appelait moghzanis des soldats indigènes attachés aux "bureaux arabes" ex SAS) sauvagement assassinés. Le temps d’évacuer les survivants et les familles dans un indescriptible désordre, La Légion, venue de Sidi-Bel-Abbès, entreprit de "rétablir l’ordre". Le carnage, au total, fit 130 morts et des centaines de blessés."]

Christian Dechartres – écrivain public – www.cd-lmdp.fr – 06.11.48.77.63

Observateur de la comédie humaine.

Pour écrire les plus belles pages de votre vie avec vous.

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