Le projet d’assainissement va concerner le traitement des déchets solides, des eaux usées, de l’insalubrité et des déchets hospitaliers.
Selon le représentant du chef exécutif de Keco, Ick-Hoon, ce projet pourrait générer à terme des emplois pour la population congolaise. Son pays apportera son expertise au Congo, cependant, la main d’œuvre sera locale. La société est aussi prête à travailler avec la presse dans le cadre de la sensibilisation sur les questions d’assainissement.
«La société coréenne est venue ici pour se rendre compte du travail qu’il faut faire en ce qui concerne l’énergie. Après leur visite, une délégation congolaise se rendra en Corée du Sud pour voir les projets que la société a déjà finalisés et entrevoir si les solutions de là-bas peuvent marcher au Congo», a indiqué M. Ick-Hoon.
En effet, pour atteindre l’OMD 7, qui consiste à assurer un environnement durable, le Congo s’est assigné deux objectifs nationaux : assurer à toute la population et de façon durable, un approvisionnement en eau potable et des services d’assainissement de base et assurer l’accès à l’énergie à 90% de la population en milieu urbain et à 50% de la population en milieu rural.
Concernant l’assainissement, l’accès des populations à un assainissement individuel ou collectif en milieu urbain et rural, est presque inexistant. En milieu urbain les dernières statistiques de l’ECOM datant de 2005, révèlent que le taux de couverture en assainissement individuel adéquat (WC avec chasse d’eau et latrines ventilées améliorées) est de l’ordre de 10,5%. Le reste des infrastructures, soit 89,5%, est constitué de latrines non conventionnelles.
En milieu rural, l’ECOM revèle que le taux de couverture en assainissement individuel adéquat est de l’ordre de 0,4%. Le reste des infrastructures, soit 81,4%, est constitué de latrines non conventionnelles. En outre, plus de 17% défèquent dans la nature.