La Bastille, prison d’état, symbolisait l’arbitraire royal. Depuis plusieurs mois, la population parisienne était en effervescence. La famine pour le peuple et la peur d’une banqueroute pour la bourgeoisie exacerbaient les craintes.
- Le peuple a peur ; il s’insurge
Le déploiement de régiments suisses et allemands autour de Versailles et de Paris révoltait la population. Des armureries, des boulangeries furent pillées. La milice et la foule parisienne prirent l’hôtel des Invalides en emportant des milliers de fusils. La Bastille fut assiégée et prise le 14 juillet.
- Grande peur et nouvelles institutions
Après le 14 juillet, les grandes villes créèrent une municipalité et une garde nationale. Il fallait montrer aux nations étrangères « l’empire » de la loi. Les rapports entre le conseil municipal et la garde nationale sont souvent complémentaires.
- Prise de la Bastille : évènement mineur
La prise de la Bastille reste le symbole de la révolution, il n’est cependant pas l’évènement majeur ; il restait peu de captifs dans la prison et le peuple n’y trouva que peu d’armes.
La démocratie « frappait à la porte », mais il fallut encore deux révolutions – 1830 et 1848 – pour qu’elle fût instaurée. On peut citer parmi les premiers membres du gouvernement républicain Lamartine, Arago, Ledru-Rollin, Louis Blanc.
- Ce qu’il faut garder en mémoire
Retenons qu’à toute époque la « patience » du peuple a ses limites…
Pour mémoire, la déclaration des droits de l’homme et du citoyen fut adoptée le 26 août 1789.
Christian Dechartres – écrivain public – « Le Mot de Passe - http://www.cd-lmdp.fr - 06.11.48.77.63.
Pour tirer les enseignements de l’histoire.