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Qu’est-ce qui vous fait avancer ? Qu’est-ce qui permet aux hommes de réaliser leurs rêves ? Qu’est-ce qui peut ruiner nos vies ? L’HISTOIRE nous fournit des réponses. Examinons, analysons les faits qui bouleversent notre société. Les lectures les plus diversifiées ouvrent notre esprit sur le Monde. Lire a tant de mérites : imaginer, apprendre, rêver…

« La Peste », succès de librairie en période de coronavirus

Incipit du livre :

« Les curieux événements qui font le sujet de cette chronique se sont produits en 194., à Oran. De l’avis général, ils n’y étaient pas à leur place, sortant un peu de l’ordinaire. À première vue, Oran est, en effet, une ville ordinaire et rien de plus qu’une préfecture française de la côte algérienne. »

 

Pour Albert Camus, lauréat du Nobel en 1957, La Peste fut le livre clé de l’après-guerre ; il portait à la puissance du mythe cette découverte datée de 1940, que toute société porte en elle-même son propre enfer, qu’une cité heureuse peut mourir de la peste.

 

Des avis sur le livre, on pouvait lire :

« La Peste n’est qu’une allégorie, mais c’est l’allégorie même de notre temps et nos contemporains s’y sont aussitôt reconnus. Les personnages sont ceux de tous les jours, leurs visages sont les nôtres, ils sont la foule des condamnés à mort. »

 

Un extrait, vers la fin du livre :

« Je souffrais déjà de la peste bien avant de connaître cette ville et cette épidémie… Mais il y a des gens qui ne le savent pas ou qui se trouvent bien dans cet état… Moi, j’aurais voulu en sortir… »

 

Dans cette période de propagation du Coronavirus, beaucoup lisent ou relisent La Peste. Une façon de retrouver l’ambiance du livre de Camus en ces moments stressants pour bon nombre d’entre nous ?

Il serait intéressant de connaître les motivations des lecteurs actuels de La Peste.

 

Christian Dechartres – écrivain public – « Le Mot de Passe » - http://cd-lmdp.over-blog.fr

 

Observateur de la comédie humaine

 

« L’amour demande un peu d’avenir, et il n’y avait plus pour nous que des instants. »

« Le fléau n’est pas à la mesure de l’homme, on se dit donc que le fléau est irréel, c’est un mauvais rêve qui va passer. »

« Les foyers d’infection sont en extension croissante. À l’allure où la maladie se répand, si elle n’est pas stoppée, elle risque de tuer la moitié de la ville avant deux mois. »

(Extraits du livre.)

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