Qu’est-ce qui vous fait avancer ? Qu’est-ce qui permet aux hommes de réaliser leurs rêves ? Qu’est-ce qui peut ruiner nos vies ? L’HISTOIRE nous fournit des réponses.
Examinons, analysons les faits qui bouleversent notre société.
Les lectures les plus diversifiées ouvrent notre esprit sur le Monde.
Lire a tant de mérites : imaginer, apprendre, rêver…
Pour fêter la fin des hostilités et la victoire des Alliés sur les forces de l'Axe, des défilés sont organisés le 8 mai, y compris en Algérie, alors département français. Les partis nationalistes algériens, profitant de l'audience particulière donnée à cette journée, décident de rappeler leurs revendications patriotiques par des manifestations.
Mais, à Sétif, un policier tire sur un jeune algérien tenant le drapeau algérien et le tue, ce qui déclenche des émeutes. Il y aura parmi les Européens plus de cent morts et autant de blessés.
Le nombre des victimes autochtones faites en représailles fait débat. Les autorités françaises de l'époque fixèrent le nombre de tués à 1 165 ; un rapport des services secrets américains à Alger en 1945 notait 17 000 morts et 20 000 blessés ; le gouvernement algérien avance le nombre de 45 000 morts ; alors que suivant les historiens le nombre varie de 6 000/8 000 (Charles-Robert Ageron, Charles-André Julien) à « des milliers de morts ».
Commémorée chaque année en Algérie, la date « a servi de référence et de répétition générale à l'insurrection victorieuse de 1954 ».
Commentaire : la date du 8 mai 1945 est bien dans les mémoires françaises, mais l’histoire a « omis » cet événement tragique concomitant de la célébration de l’armistice.
Christian Dechartres – écrivain public –www.cd-lmdp.fr– 06.11.48.77.63