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Qu’est-ce qui vous fait avancer ? Qu’est-ce qui permet aux hommes de réaliser leurs rêves ? Qu’est-ce qui peut ruiner nos vies ? L’HISTOIRE nous fournit des réponses. Examinons, analysons les faits qui bouleversent notre société. Les lectures les plus diversifiées ouvrent notre esprit sur le Monde. Lire a tant de mérites : imaginer, apprendre, rêver…

Il fallait faire l’impossible, il le fit. Témoignage pour l'histoire.

Livre écrivain

C’est le postulat que vous pouvez lire en couverture du livre du médecin commandant Grauwin « J’étais médecin à Dien-Bien-Phu ».

Ce médecin a « opéré » dans des conditions abominables. Après les attaques des viets, les blessés affluaient dans son bloc. L’artillerie ennemie détruisait les abris qu’il fallait sans cesse reconstruire. Il fallait trier les morts, les blessés légers, les blessés graves. Amputer, refaire un ventre, calmer, faire évacuer si possible les blessés, ces opérations se succédaient à un rythme infernal.

Les soldats européens, lors de ce conflit, se heurtaient à une population indigène à l’aise dans son environnement. Nos combattants souffraient également de maux dus au climat.

Un paragraphe du livre du médecin commandant Grauwin résume bien les difficultés rencontrées par nos soldats en Indochine. Je le cite quand il évoque les prisonniers viets qui arrivent dans son bloc: « Je contemple leurs têtes rasées de près, les yeux obliques, les bouches amères, cette imperméabilité du faciès qui nous troublent tant, nous tous, les européens ». Cet aspect des ennemis troublait autant nos soldats que l’environnement hostile.

Je pense que nous avons un devoir de mémoire envers ces jeunes soldats français envoyés à la boucherie. Beaucoup sont morts, mais ceux qui ont conservé la vie en sont restés traumatisés pour le reste de leurs jours.

Une fois la seconde guerre mondiale terminée, nous aurions pu espérer des moments de réconciliation, de fraternité. Or, on a jeté des jeunes sur les fronts d’Indochine, de Corée, d’Algérie. Les plaies ont bien du mal à se refermer. Il faudrait que les jeunes générations comprennent ce qui s’est passé lors de ces conflits. Un citoyen bien informé comprend mieux son histoire, il peut ainsi éviter de répéter les erreurs commises par ses aînés.

Commentaire : Expliquons l’histoire, la vraie, sans zones d’ombre. Nous éviterons des malentendus. Nous œuvrerons pour la paix.

Christian Dechartres - écrivain public, biographe - "Le Mot de Passe" - www.cd-lmdp.fr - dechartresc@sfr.fr - 06.11.48.77.63

 

 

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