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Qu’est-ce qui vous fait avancer ? Qu’est-ce qui permet aux hommes de réaliser leurs rêves ? Qu’est-ce qui peut ruiner nos vies ? L’HISTOIRE nous fournit des réponses. Examinons, analysons les faits qui bouleversent notre société. Les lectures les plus diversifiées ouvrent notre esprit sur le Monde. Lire a tant de mérites : imaginer, apprendre, rêver…

Mai juin 1940 : merci d’avance pour votre contribution

 

Le contexte

 

Mai 1940 : les panzers de l’armée allemande enfoncent les lignes françaises.

La 9e Armée se replie ; son commandant, le général Giraud - réfugié dans une ferme

à l’écart du Catelet (village de l’Aisne) -, est fait prisonnier le 19 mai.

La veille, le capitaine Kolb s’était rendu aux Allemands dans un café de la commune. C’est après sa capture qu’une histoire incroyable s’enclenche. L’armée allemande progressait à une telle vitesse qu’elle faisait quantité de prisonniers ; elle peinait à gérer tous ces captifs. Alors, le capitaine Kolb est missionné par le commandement de la Whermacht pour conduire une colonne de « Kriegsgefangene » de Vandhuile à Hirson.

 

Jamais dans les témoignages que j’ai recueillis je n’ai entendu pareille histoire. Pour moi, elle reste unique dans les annales de la guerre.

 

J’ai parcouru le trajet de la colonne

 

Au début de ce mois d’août, j’ai parcouru le trajet de la colonne des prisonniers emmenée par Kolb. Je remercie vivement toutes les personnes - habitants, personnels des mairies, associations, passionnés d’histoire… - qui ont bien voulu me répondre dans les villes et villages suivants : Vandhuile, Le Catelet, Beaurevoir, Montbrehain,

Fresnoy-le-Grand, Étaves, Aisonville, Longchamps, Guise, Flavigny, Monceau-sur-Oise, Malzy, Chigny, Englancourt, Erloy, Hirson.

 

Appel à témoignages

 

Le capitaine alsacien Bernard Kolb a noté chaque jour les faits relatifs à la gestion d’une telle colonne de soldats perdus dans cette guerre éclair.

J’ai déjà écrit un livre en 2014 dans lequel j’ai repris le récit de cet officier en charge d’une mission pour le moins improbable. J’ai effectué des recherches aux archives historiques de la défense à Caen pour compléter les informations que je détenais. Je cherche maintenant à étoffer mon récit par des détails qui n’apparaissent pas dans les notes du chef de colonne. Pour nourrir et loger une telle quantité d’hommes, il fallait procéder à des réquisitions. Sur le sujet, les archives des mairies recèlent des détails importants ; les maires se voyaient contraints de prendre des décisions difficiles à faire accepter à la communauté.

 

Toutes les informations que je pourrai recueillir viendront éclairer les lecteurs de mon livre. Ce qui m’importe, c’est de faire comprendre aux nouvelles générations - pas seulement, d’ailleurs - comment la population a réagi à cette invasion, expliquer aussi ce qui se passait en France en mai juin 1940. Les réfugiés partaient par millions. Le gouvernement fuyait vers le sud-ouest. Un certain général appelait à la résistance.

En 2021, cet épisode reste encore bien obscur pour nombre de Français.

 

L’histoire du capitaine Kolb - embastillé dans un camp de Silésie en novembre 1940 - soulève aussi la question des officiers alsaciens et lorrains qui refusaient la nationalité allemande.

 

Merci d’avance à celles et ceux qui m’apporteront leur concours par un détail, une anecdote, une information, un document, un récit d’anciens.

 

Vous pouvez me joindre

 

Christian Dechartres - écrivain public.

 

« Je ne crois que les histoires dont les témoins se feraient égorger. » Pascal, Pensées.

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