Qu’est-ce qui vous fait avancer ? Qu’est-ce qui permet aux hommes de réaliser leurs rêves ? Qu’est-ce qui peut ruiner nos vies ? L’HISTOIRE nous fournit des réponses. Examinons, analysons les faits qui bouleversent notre société. Les lectures les plus diversifiées ouvrent notre esprit sur le Monde. Lire a tant de mérites : imaginer, apprendre, rêver…
Etude de l'INSEE & commentaire
Un quart des jeunes entrés en 6e en 1995 n'ont pas terminé avec succès leur formation dans l'enseignement secondaire (*). Ils sont « décrocheurs ». Parmi eux, huit sur dix n'ont pas de diplôme de l'enseignement secondaire et deux sur dix ont un BEP ou un CAP, mais ont échoué dans la formation qu'ils ont poursuivie ensuite. Les jeunes décrocheurs ont souvent eu des difficultés scolaires et sont souvent d'origine sociale modeste, mais pas tous. On distingue trois grands profils de décrocheurs : des jeunes au faible niveau d'études qui ont massivement redoublé au collège (près de la moitié des décrocheurs) ; des jeunes avec un bon niveau d'études à l'entrée au collège, mais qui échouent au CAP, au BEP ou au Baccalauréat (un tiers des décrocheurs) ; et des jeunes qui sont passés par des enseignements spécialisés au collège (section d'enseignement générale et professionnel adapté - SEGPA - notamment) (un cinquième des décrocheurs) . Parmi les bacheliers poursuivant des études supérieures, un sur cinq n'obtient pas de diplôme du supérieur. Là aussi, le niveau scolaire et les origines sociales jouent un rôle, mais pas seulement. L'orientation et la situation financière des étudiants semblent également conditionner l'obtention d'un diplôme de l'enseignement supérieur.
Commentaire : Les difficultés de lecture à l’entrée en 6ème constituent un handicap rédhibitoire. Le jeune entrant au collège ne peut pas suivre les cours s’il ne maitrise pas la langue française. Comment rédiger, comment apprendre un cours quand on ne comprend pas un texte simple ? Un jeune de niveau faible en français et en mathématiques doit faire l’objet d’une formation différente. Il ne faut pas le « trainer » des années à l’école s’il n’y voit aucun intérêt.
Il faut parvenir à faire comprendre l’intérêt de maitriser la langue et le calcul. La gestion d’un budget familial, les démarches administratives courantes nécessitent un minimum de connaissances. Si on parvient à faire comprendre cela aux jeunes et aux enseignants, nous auront déjà progressé.
En entreprise, l’esprit logique, la capacité de synthèse et de calcul rapide constituent des atouts indéniables pour réussir l’intégration d’un salarié dans une équipe.
Combien de gens sont recrutés à des postes dans lesquels ils sont incapables de communiquer et de synthétiser leur travail faute de culture générale et de maitrise de leur langue, tout simplement. Avant de faire des études supérieures, il faut acquérir les bases, c’est absolument indispensable.
Je côtoie des gens assez âgés dans mon travail. Ils n’ont en général que peu de diplômes, mais beaucoup maitrisent la langue. Ils ont une capacité à s’exprimer bien supérieure à certains jeunes issus des écoles supérieures. Pourquoi ? Ils ont un esprit logique, ils sont capables de calculer rapidement, de comprendre un texte et de faire les choses simplement. Et surtout, ils ne se dispersent pas !
Il faudrait revenir aux fondamentaux dans toutes les écoles.
Christian Dechartres – écrivain public, biographe – www.cd-lmdp.fr – 06.11.48.77.63.
« Ecrivons ensemble votre récit de vie pour le bien de vos proches »
(*) Lecture : 53 % des élèves décrocheurs avaient un niveau scolaire faible en lecture à l’entrée en 6e, contre 22 % des élèves non décrocheurs.