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migrants

Le monde, un grand champ de bataille

Publié le par Christian Dechartres, cd-lmdp

Albert, Fernand, Jean et Maurice palabrent au comptoir du bistrot :

 

Albert : que seraient les marchands d’armes si jamais la paix venait à s’instaurer sur la planète Terre ?

 

Fernand : tu crois que c’est si simple de faire la paix ?

 

Jean : oui, pour faire la paix, il faut dissuader ! Et pour dissuader, il faut des armes !

 

Maurice : d’après toi, il faut bombarder des populations pour faire la paix. C’est ta théorie, il faut tuer pour apaiser les esprits ? Ton raisonnement est bien étrange.

 

Albert : regardez les images des pays soumis aux bombardements ; les populations fuient le danger, elles ne peuvent plus survivre dans des contrées détruites par les armes.

 

Maurice : on critique les migrants qui parviennent à s’enfuir et à venir - en prenant de grands risques - sur le territoire français. Si vous réfléchissez un peu, de nombreux réfugiés fuient les bombes ou les avions de fabrication française.

 

Jean : tu veux dire que des migrants viennent en France et que notre armement en serait la cause ?

 

Albert : regarde bien ; à qui la France vend-elle ses armes ? Quelles sont les populations victimes des clients de la France ? Observe, analyse et on en reparle.

 

Christian Dechartres - écrivain public - http://cd-lmdp.over-blog.fr - observateur de la comédie humaine

 

Imaginons un instant que tous les budgets militaires de la planète soient utilisés

  • pour l’ouverture de nouvelles écoles,
  • pour multiplier les recherches médicales,
  • pour ouvrir des hôpitaux

Notre vie sur la Terre n’aurait plus rien de comparable avec l’épouvantable scénario actuel.

 

 

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Accueillir un enfant, c’est la punition ; bombarder des populations, c’est la gloire

Publié le par Christian Dechartres, cd-lmdp

 

Je recueille un enfant victime de la guerre des puissants.

Son village est bombardé par des avions commandés en haut lieu. Qui envoie ces avions tueurs ? On ne le sait pas vraiment. Arrangements économico-politico-financiers.

L’enfant n’a plus de parents près de lui ; sont-ils encore vivants ? Il ne le sait pas.

Avec des hommes persécutés, réfugiés dans des ruines, l’enfant part. Ils marchent des jours et des nuits. Arrivés au bord de la Méditerranée, ils embarquent sur un bateau. Une embarcation bien trop petite pour les 50 personnes que l’on y fait monter.

Ils voguent au gré du vent et des vagues ; ils ont faim. Il y a beaucoup de malades. Plusieurs sont tombés à la mer. Résignation, on ne peut rien faire pour eux.

Le bateau arrive sur une plage. Les visages blêmes et amaigris témoignent de l’épreuve vécue par ces malheureux.

Je recueille l’enfant. Mon cœur a parlé.

La justice de mon pays me condamne.

 

Je pilote un bombardier

Je déverse mes tapis de bombes sur un territoire dont je ne connais pas les populations.

Mes explosifs puissants détruisent des écoles, des hôpitaux, des immeubles. Des femmes et des enfants meurent, d’autres errent dans les décombres à la recherche d’un proche parent. Où dormir ? Comment se nourrir ? La seule issue : partir. Mais où, comment ?

Moi le pilote talentueux, j’ai effectué des sorties qualifiées de chirurgicales. Je suis un professionnel de la précision, mes bombes font mouche à chaque fois.

Je suis promu ; je suis décoré. J’arbore mes médailles dans les réunions officielles. Je suis fier.

 

Droits de l’Homme, que dit l’article premier ? :

« * Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »

 

Pourquoi condamne-t-on un homme venu au secours d’une victime des marchands d'armes qui piétinent les droits de l’homme ?

Ne doit-on pas rendre des jugements dans un souci de liberté, d’égalité, de fraternité ?

 

Christian Dechartres – écrivain public – www.cd-lmdp.fr– http://cd-lmdp.over-blog.fr

 

« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. » La Fontaine

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