« Mon enfant de Berlin » ; des millions d’apatrides en 1945. Et maintenant ?

Des populations sont déracinées ; plus de famille, plus de maison, plus de patrie. Des millions d’Allemands errent sur les routes de leur pays en ruines.
Extrait :
Olga d’origine russe, naturalisée française, s’exprime :
« Vous ne pouvez pas imaginer ce que c’est d’errer d’un pays à l’autre, de changer de langue, de culture. Vous ne pouvez pas concevoir une seconde ce que c’est que d’être apatride. Il faut l’avoir vécu dans sa chair pour comprendre. Apatride… Je suis sûre que ce mot ne vous évoque rien… Alors quand on a enfin trouvé un pays qui vous accueille, un pays qui offre la possibilité de tout recommencer à zéro, alors, on s’accroche, on veut en être digne. Et quand ce même pays vous fait l’honneur de vous accorder la nationalité française, on se doit d’être parfait, on se doit de le servir, 100 fois, 1 000 fois mieux que tout citoyen français de naissance. »
- Ce morceau choisi nous ramène au contexte actuel. Peut-on imaginer un instant ce que vit un apatride ? Nous devons – dans le cadre des Droits de l’Homme – prendre conscience de la misère vécue par les populations victimes des guerres et faire notre devoir.
- Lisez « Mon enfant de Berlin ». L’histoire de la fille de François Mauriac y est très bien racontée et les conditions de survie après la capitulation allemande y sont parfaitement restituées. On prend conscience de ce qu’est la privation de patrie.
Christian Dechartres – écrivain public – www.cd-lmdp.fr - cd-lmdp.over-blog.fr/
«…la patrie est là où l’on vit heureux. » Voltaire