Qu’est-ce qui vous fait avancer ? Qu’est-ce qui permet aux hommes de réaliser leurs rêves ? Qu’est-ce qui peut ruiner nos vies ? L’HISTOIRE nous fournit des réponses. Examinons, analysons les faits qui bouleversent notre société. Les lectures les plus diversifiées ouvrent notre esprit sur le Monde. Lire a tant de mérites : imaginer, apprendre, rêver…
Vivre pour être vu, d’aucuns n’existent que dans cette manière d’être.
Quand des parents exposent leurs enfants sur des réseaux pour en tirer profit, ils détruisent à jamais des années de développement harmonieux.
Arrivés à l’âge adulte, ces enfants mesurent tout le mal qui leur a été fait. Certains n’hésitent pas à attaquer leurs parents en justice.
Quelques extraits de l’ouvrage :
Sur la dépendance aux émissions de téléréalité :
« La sensation de vide qu’elle éprouvait sans pouvoir la décrire, une forme d’inquiétude peut-être, ou la crainte que sa vie lui échappe, une sensation qui creusait parfois à l’intérieur de son ventre comme un puits étroit mais sans fond, ne s’apaisait que lorsqu’elle s’installait face au petit écran. »
Le bonheur d’un enfant ne se mesure pas à la quantité de cadeaux :
« – Que peuvent désirer des enfants qui ont tout ?
– Quel genre d’enfants vivent ainsi, ensevelis sous une avalanche de jouets, qu’ils n’ont même pas eu le temps de désirer ? »
De la prise de conscience de la stupidité :
« Mélanie relut les commentaires plusieurs fois. Elle se sentait flattée. Récompensée.
Lorsqu’elle s’en rendit compte, elle fut envahie par un sentiment de dégoût. Oui, elle se dégoûtait. »
Nous sommes nombreux à nous offusquer de l’intrusion dans notre vie privée quand d’autres livrent tout en public :
« Mais Big Brother n’avait pas eu besoin de s’imposer. Big Brother avait été accueilli les bras ouverts et le cœur affamé de likes, et chacun avait accepté d’être son propre bourreau. »
Ces enfants livrés en pâturage aux réseaux perdent tous leurs repères :
« – Comment se faire des amis quand on ne partage rien de leur vie et qu’ils regardent la nôtre à travers un écran ? On était seuls. On était à part. … Mais ce n’est pas le pire. Le pire, c’est que nulle part on n’était à l’abri. Nulle part hors de sa portée. »
L’ouvrage de Delphine de Vigan nous fait prendre conscience des dérives toujours plus dangereuses de notre société. Nombre de nos concitoyens ne mesurent pas les conséquences de leurs actes. Les enfants paient un lourd tribut.
Christian Dechartres - écrivain public - http://cd-lmdp.over-blog.fr
« Enfant, vous êtes l’aube et mon âme est la plaine. » Victor Hugo