Qu’est-ce qui vous fait avancer ? Qu’est-ce qui permet aux hommes de réaliser leurs rêves ? Qu’est-ce qui peut ruiner nos vies ? L’HISTOIRE nous fournit des réponses. Examinons, analysons les faits qui bouleversent notre société. Les lectures les plus diversifiées ouvrent notre esprit sur le Monde. Lire a tant de mérites : imaginer, apprendre, rêver…
"Le Particulier" nous fait l'historique de cette taxe. Elle est maintenant alignée sur le tarif le plus élevé.
La « taxe de balayage », un vieil impôt datant de 1873, et destiné à financer le nettoyage des voies publiques, a déclenché l’ire des contribuables parisiens.
Longtemps, son tarif, qui dépend de la surface à nettoyer devant les immeubles (de la façade jusqu’au milieu de la chaussée), variait d’une rue à l’autre, de 1,17 à 9,22 €/m2 de surface concernée. Inéquitable, selon le Conseil de Paris, qui a décidé, l’an dernier, d’aligner tous les immeubles sur un tarif unique, le plus élevé, de 9,22 €/m2. Selon la Chambre des propriétaires de Paris et Ile-de-France (membre de l’Union nationale de la propriété immobilière), l’augmentation de la taxe en découlant pourrait atteindre jusqu’à 688 %. Une taxe qui fait partie des charges récupérables, et sera donc répercutée par les propriétaires bailleurs sur leurs locataires… En attendant, cette vieille recette fiscale, revisitée, devrait rapporter 30 m€ supplémentaires à la Ville de Paris. Quant aux propriétaires, ils ne sont guère convaincus que payer plus cher aboutira à améliorer la propreté de leurs rues…
Que chacun balaye devant sa porte...
Christian Dechartres - "Le Mot de Passe" - www.cd-lmdp.fr - dechartresc@sfr.fr