Qu’est-ce qui vous fait avancer ? Qu’est-ce qui permet aux hommes de réaliser leurs rêves ? Qu’est-ce qui peut ruiner nos vies ? L’HISTOIRE nous fournit des réponses. Examinons, analysons les faits qui bouleversent notre société. Les lectures les plus diversifiées ouvrent notre esprit sur le Monde. Lire a tant de mérites : imaginer, apprendre, rêver…
Nous apprenons très tôt qu’une phrase commence par une majuscule et se termine par un point. Le terme majusculenous vient du latin majusculus, « un peu plus grand ». Visuellement, notre œil perçoit le début et la fin d’une phrase grâce à ces caractères qui nous sont familiers.
Vient ensuite la ponctuation.
Telle que nous la connaissons, elle apparaît au XVIe siècle dans le but d’aider à la lecture orale. Au XVIIIe siècle, Nicolas Beauzée définit la ponctuation comme « l’art d’indiquer par des signes reçus la proportion des pauses qu’on doit faire en parlant ». Tout est dit ; nous avons besoin de respirations en lisant.
Les signes de ponctuation s’accompagnent d’espaces.
Les espaces sont fines ou fortes, sécables ou non sécables. À noter que dans cette acception, espace est du genre féminin. Avant le point-virgule, il faut une espace fine insécable. Après le point-virgule, une espace forte sécable. Avant la virgule, pas d’espace ; après, une espace forte sécable. Vous voyez la différence de « respiration » entre la virgule et le point-virgule. Une espace forte correspond à l’intervalle entre deux mots.
La ponctuation sert à la compréhension du texte et à la fluidité de la lecture.
Notre œil repère également les accords.
L’adjectif apposé, au féminin pluriel, nous donne une indication sur le nom qu’il qualifie ; nous le repérons plus aisément grâce à cet accord.
Le participe passé - placé avant le verbe avoir - nous donne aussi une information pour la compréhension de la phrase. La vision globale de tous ces éléments du texte contribue à la compréhension des écrits que nous lisons.
Conclusion
Les rédacteurs qui ne respectent pas les règles perturbent le lecteur et alourdissent son travail de lecture.
Attention aux « simplifications » qui n’en seraient pas car elles mettraient en difficulté les scripteurs et les lecteurs les plus consciencieux.
Christian Dechartres – écrivain public – http://cd-lmdp.over-blog.fr
« Avant donc que d’écrire, apprenez à penser ». Nicolas Boileau.