Qu’est-ce qui vous fait avancer ? Qu’est-ce qui permet aux hommes de réaliser leurs rêves ? Qu’est-ce qui peut ruiner nos vies ? L’HISTOIRE nous fournit des réponses. Examinons, analysons les faits qui bouleversent notre société. Les lectures les plus diversifiées ouvrent notre esprit sur le Monde. Lire a tant de mérites : imaginer, apprendre, rêver…
Dans cet ouvrage, l’ancien secrétaire de l’Académie Française évoquait - entre autres - l’effrayante déchirure de la Grande Guerre.
Quelques extraits :
« M’étais-je retourné dans ma course ? Assez, je pense, pour avoir entrevu, je devrais dire : touché des yeux un corps abattu sur l’éteule, la dernière ruade de son agonie, un soldat tué. Ce souvenir, cette sensation-là, ce vide persistant et glacé, tout proche, là où il y avait un homme, je ne m’en suis jamais délivré. »
« Entre-temps la guerre nous avait requis, jour après jour séquestrés dans un monde où la communauté du drame, de la souffrance et du malheur avait fait de nous d’autres hommes, jusqu’alors de nous-même inconnus. »
« Le sang, … , j’allais, Dieu sait, le retrouver, celui dont les passions, l’envie, la haine, l’appétit de puissance, la cruauté et la bêtise ouvrent criminellement les sources depuis que le monde est monde et que les hommes sont les hommes. J’ai vécu, parmi les Français de mon âge, l’un de ces temps ignominieux où le devoir condamne à tuer ou à être tué. »
« Le drapeau tricolore au seuil, la cour commune ensoleillée, tout ici m’était familier, aussitôt reconnu et pourtant refusé, distant : j’étais vivant et je me sentais vivre. Chacun de nous, quand le malheur frappe, connaît seul sa propre souffrance. »
Sur les grands problèmes religieux, philosophiques, sociaux :
« Comme vous, comme tout homme conscient de sa condition d’homme, de son essence et de son être, de son destin et de ses fins dernières, j’ai été confronté à eux. Je n’ai jamais cessé de l’être et le serai jusqu’à mon dernier souffle. Mais c’est l’affaire entre moi et moi et je n’en dois compte à personne. »
Maurice Genevoix entre au Panthéon. Que ses paroles, ses écrits nous apaisent et nous incitent à construire un monde de paix pour notre jeunesse.
Christian Dechartres - écrivain public - https://www.cd-lmdp.fr - http://www.cd-lmdp.over-blog.fr/
« Sitôt que les hommes sont en société, ils perdent le sentiment de leur faiblesse ; l’égalité qui est entre eux cesse, et l’état de guerre commence. » Montesquieu, De l’esprit des lois.