Les chocs psychotraumatiques des soldats après le débarquement du 6 juin 1944

La victoire historique a eu un coût humain très élevé, en pertes humaines mais aussi en termes de traumatismes psychologiques pour les soldats envoyés sur les plages, puis dans le bocage normand.

Des combats abominables

Ces jeunes ont vu leurs copains tués ou blessés dans les premières minutes de l’assaut. Les scènes d’horreur indescriptibles, les corps mutilés, les membres arrachés ont marqué à jamais les cerveaux.

Le stress post-traumatique

Pour un grand nombre de soldats, la santé mentale s’est fortement dégradée. Beaucoup ont développé des symptômes de stress post-traumatique ; ils souffraient de cauchemars, d’anxiété, de dépression, de troubles du sommeil. Ils ne parvenaient plus à maintenir des relations normales avec les autres.

Une reconnaissance insuffisante

À cette époque, les symptômes n’étaient pas encore bien compris ; les soldats qui en souffraient pouvaient être stigmatisés. L’incompréhension s’ajoutait à la douleur. Il faudra attendre des années après la guerre pour que les soldats bénéficient de l’aide dont ils avaient besoin.

Sur le long terme

Les effets du syndrome post-traumatique peuvent durer toute la vie, des soldats ont continué à en souffrir pendant des décennies après la guerre. Beaucoup n’ont pas réussi à maintenir des relations saines et à vivre normalement.

Notre devoir

Il est important de se souvenir et de faire comprendre les sacrifices consentis par les soldats lancés dans ce débarquement du 6 juin 1944. Il nous faut reconnaître les traumatismes psychologiques qu’ils ont subis et leur rendre hommage pour ce qu’ils ont enduré.

Christian Dechartres - écrivain public - http://cd-lmdp.over-blog.fr