Itinérances de Nicolas PARES
Perdre un enfant de 38 ans, quelle douleur !
Retrouver de tels écrits, quel choc !
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Nicolas a quitté ce monde le 23 février 2015 à l’âge de 38 ans. Josiane et Georges - ses parents - durent réaliser un tri de ses affaires ; tâche ô combien difficile. C’est lors de cette entreprise qu’ils retrouvèrent ses écrits.
Quelle surprise lorsqu'ils découvrirent tous ces textes d’une telle profondeur.
De nombreuses questions hantaient leur esprit : pour quelles raisons leur fils éprouvait-il le besoin de rédiger des textes aussi forts et aussi sombres ?
Ses blessures n’apparaissaient pas toutes au grand jour, sans doute écrire l’apaisait-il.
Sa sœur Johanna a ressenti les mêmes interrogations à la lecture des poèmes de son frère. S’interroger sans trouver de réponse, que c’est lourd à porter.
À 38 ans - elle aussi -, Johanna sera emportée par un autre mal, le cancer ; elle rejoindra son frère le 15 novembre 2019.
Tristes et étranges destins que ceux des enfants de Josiane et de Georges.
Un ami universitaire de Nicolas s’exprime :
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil. » Ce vers de René Char définit sans doute le mieux Nicolas. Ses poèmes révèlent une âme meurtrie, qui trouve dans des poèmes aux accents baudelairiens un écho à un spleen profond, mais dénotent aussi, souvent, un recul critique vis-à-vis du monde - recul porteur de sens, voire d’ironie. En ce sens, c’est à un propre questionnement de nous-mêmes, ses proches, que ces écrits nous invitent.
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Les blessures de Nicolas étaient secrètes. Solitaire de tempérament, il fuyait le monde, qui l’effrayait et le fascinait tout en même temps, comme le montrent certains textes. Mais n’est-ce pas à notre propre solitude qu’il nous renvoyait ?
Ces poèmes sont en fait une porte ouverte. Ils parlent d’amour avant tout, et l’amour y est triste, car déçu. Peut-être est-ce comme cela que les choses se passent, après tout.
Il fallait publier les textes de Nicolas
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Ses mots expriment le mal-être au sein de notre société. Il couchait sur le papier un vocable qu’il n’osait exprimer de vive voix.
À travers sa poésie, surgissent des moments de sa vie, souvent sombres, parfois heureux, mais toujours lucides.
Ce recueil le fait revivre en lui rendant hommage.
Christian Dechartres - écrivain public - http://cd-lmdp.over-blog.fr
« Tout ce qui n’est pas pour l’éternité n’est que vanité. » Saint François de Sales
Ouvrage en cours d'enregistrement à la BNF et sur le réseau des libraires. Possibilité de le commander en laissant un commentaire au bas de cet article.
Format : 21 X 15 ; 94 pages.
ISBN : 978-2-9546558-6-4 ; 13,00 €