Écrire votre récit de vie avec vous, pour vous, éditer votre livre, c'est la passion que je veux partager avec vous. Si vous avez déjà écrit, je peux vous aider à corriger, à reformuler. Agissons pour avancer ensemble.
À l’heure de la campagne pour la présidentielle, revenons sur le concept de démocratie.
C’est la doctrine politique d’après laquelle la souveraineté doit appartenir à l’ensemble des citoyens; c’est une organisation politique, souvent la république, dans laquelle les citoyens exercent cette souveraineté.
La démocratie repose sur le respect de la liberté et de l’égalité des citoyens.
La Démocratie directe : c’est celle où le peuple exerce directement sa souveraineté.
La Démocratie représentative : c’est celle où le peuple élit des représentants.
On compte des démocraties libérales, des démocraties autoritaires…
La République française est caractérisée par des symboles comme
Sa devise « Liberté, Égalité, Fraternité » qui en représente les valeurs,
Le drapeau,
L’hymne
Et le buste de Marianne.
Il est dit que le gouvernement œuvre dans l’intérêt de tous.
À l’heure où nous évoquons quotidiennement les jours d’après, ce livre nous plonge dans la vie des femmes et hommes politiques après leur passage au sommet de l’État.
4e de couverture : « Toute vie consacrée à l’action publique se trouve bouleversée par un moment douloureux : celui où tout s’arrête. […] Le défaut des hommes et des femmes politiques, y compris chez les grands fauves, est peut-être de ne pas savoir, et souvent de ne pas vouloir se préparer à ce jour où le pouvoir les quittera. Mais, au fond, n’en est-il pas ainsi de toute histoire d’amour ? »
Quelques extraits :
Espérance
Charles de Gaulle veut se souvenir des paroles de Georges Bernanos : La plus haute forme de l’espérance, c’est le désespoir surmonté.
Rencontre improbable
Chirac, en 68, était allé retrouver Henri Krasucki (CGT) dans une petite chambre de Pigalle secrètement armé d’un revolver et accompagné à distance par deux officier de sécurité.
Pompidou de Chaban-Delmas
« Il m’embête avec sa nouvelle société, j’ai déjà suffisamment de mal avec l’ancienne. »
Giscard après son face-à-face avec Mitterrand en 1974 :
« J’ai pu mesurer son incontestable talent, et j’ai vu qu’il avait l’envergure et les moyens d’être président de la République […]. Je n’ai pas réussi à marquer de point décisif. »
Mitterrand – d’Ormesson
Cette dernière séquence présidentielle commence par un étrange rendez-vous. Mitterrand a convié Jean d’Ormesson pour un petit-déjeuner personnel, politique et littéraire. C’est l’écrivain qui est là, beaucoup plus que l’éditorialiste du Figaro, peu suspect de complaisance avec celui qui le reçoit deux heures avant d’accueillir son successeur.
Chirac vs VGE
En 1981, Chirac a joué volontairement les apprentis sorciers. Nombre d’électeurs chiraquiens ont voté Mitterrand au second tour, encouragés par une violente campagne du RPR contre le Président sortant.
Chirac et les Juifs
Le grand rabbin Korsia relatait une confidence de Chirac : « Quand les catholiques arrivent, ils construisent une église. Les juifs, pour leur part, arrivent et construisent une école […]. En effet, à leurs yeux, la transmission est essentielle. »
Simone Veil
Siège de l’ONU, 29 janvier 2007, elle témoigne : « Plus encore que les coups, les chiens qui nous harcelaient, l’épuisement, le froid et le sommeil, ce sont les humiliations destinées à nous priver de toute dignité humaine qui, aujourd’hui encore, demeurent le pire dans nos mémoires. »
Ce livre nous entraîne avec ces « fauves » qui, un jour, voient leur vie basculer. Peut-on redevenir un homme ou une femme ordinaire après un passage au sommet du pouvoir ?
J’ai eu la chance de partager une après-midi de dédicaces aux côtés de Patrice Duhamel. Nous avons échangé sur le journalisme et l’histoire contemporaine – (il s’est rendu à l’Élysée quelques centaines de fois) ; je tiens à souligner que l’homme est d’une simplicité et d’une bienveillance que je n’ai pas toujours ressenties aux côtés d’autres auteurs.
« Être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. » Nelson Mandela
Définition de « Sémite » : employé comme nom et comme adjectif, ce mot désigne les différents peuples appartenant à un groupe ethnique originaire d’Asie occidentale et parlant des langues apparentées (sémitiques).
L’usage – courant – du mot « sémite » pour désigner un Juif est abusif.
Pourquoi cet usage perdure-t-il dans toutes les publications écrites et orales ? Cela reste un mystère. J’ai interrogé des religieux à ce sujet ; ils restent cois sur la question.
« Antisémite » : raciste animé par l’antisémitisme.
Dans le langage courant, les journalistes, les politiques, les auteurs parlent d’antisémitisme pour désigner cette propension à persécuter les Juifs.
Cela fait des années que je cherche à comprendre cet abus de langage. Je fais appel aux spécialistes de la sémantique religieuse pour m’éclairer. Si vous avez une explication, notez votre commentaire au bas de cette page.
Comprendre, c’est avancer.
Que la paix règne en ce monde
J’en profite pour renouveler mes messages de paix, de tolérance. Le seul avenir pour les populations de cette planète, c’est le vivre ensemble, sans distinction de religion ni de couleur de peau.
L’incipit du « temps de l’espérance » donne le ton :
La grisaille du petit matin commence seulement à frotter les rues de sa cendre bleutée. Mais déjà, puissant et monotone comme un bruit d’élément, venu des faubourgs et de la banlieue, des quartiers populeux et des quartiers de luxe, monte vers le parcours triomphal le piétinement de la foule en marche.
Ils ne seront pas au premier rang, ceux-là qui, pourtant, se sont levés avant l’aube. D’autres, plus enthousiastes et plus passionnés, gardent leur place depuis la veille.
J’ai vu des vieilles femmes, des enfants, dimanche soir, roulés dans des sacs, dans des couvertures, sur le bord de l’avenue des Champs-Élysées, tandis que Paris allait, vers le cénotaphe, rendre hommage aux morts. Ces gens trouvaient qu’il valait la peine de passer une nuit à la dure, par cette veillée d’allégresse, afin de mieux voir ceux qui en avaient tant passé dans la boue et l’angoisse, au petit poste et dans la sape.
Le ciel brumeux s’éclaircit lentement. Il faut une voûte glorieuse à ce jour glorieux. Et la pâte humaine enfle de plus en plus, déborde les trottoirs, bloque les rues, envahit tout.
C’est comme une nuée immense de visages et de corps ; impossible de distinguer non seulement les individus, mais des blocs même d’individus, C’est une nappe vivante, frémissante, infranchissable, indescriptible, qui s’agite, qui attend et qui aime.
Sous la plume du grand Joseph Kessel, nous ressentons l’émotion de la foule – certains sont venus la veille – pour rendre un hommage appuyé aux poilus.
S’inspirer du respect que nous inspirent ces premiers paragraphes
Dans la semaine qui a précédé le centième anniversaire de l’armistice de 1918, le président de la République a rendu hommage à une jeune génération décimée par la folie humaine. Il voulait marquer les esprits et travailler pour la paix. À chacune de ses étapes, il fut interpellé sur… Le prix de l’essence.
Toutes les revendications sont à prendre en compte. Mais les livrer lors de commémorations, sur des lieux empreints d’émotion, c’est faire preuve d’un déni de l’Histoire, c’est déplacé.
Dans les semaines qui suivirent, l’Arc de Triomphe fut l’objet de vandalisme. J’en ai pleuré.
Arc de Triomphe
Relisons Le temps de l’espérancede Joseph Kessel. Communiquons ensemble les valeurs de respect, les valeurs de la République et de la démocratie. Pensons aux sacrifices de nos grands-parents ; œuvrons pour la paix et le dialogue. Relire à ce sujet : http://cd-lmdp.over-blog.fr/2019/01/un-siecle-de-sacrifices-pour-quel-resultat.html
Le véritable patriotisme n’est pas l’amour du sol, c’est l’amour du passé, c’est le respect pour les générations qui nous ont précédés.(Questions contemporaines de la manière d’écrire l’histoire.)
Samedi matin, j’assistais au conseil municipal des enfants.
Conseil municipal
Quelle belle manière d’apprendre les fondements de la démocratie pour ces élèves de CM1 et CM2 qui siègent aux côtés du maire, d’un adjoint et d’une représentante du département !
L’expérience de l’élection
Les enfants de ce conseil municipal représentent leurs camarades de chaque école de la commune. Pour exercer leur mandat, ils ont été élus ; ils ont appris à mener campagne pour siéger au conseil. Quand 10 candidats se présentent pour 5 sièges, chacun doit convaincre de sa capacité à représenter l’ensemble des élèves.
L’apprentissage de la prise de parole
Le maire mène les débats. Les jeunes conseillers sont invités à présenter leurs projets les uns après les autres. Quand le premier édile donne la parole à un jeune, ce dernier actionne son micro et expose sa demande. Le maire répond sur la faisabilité de la requête. Ce projet est réalisable pour un coût de tant d’euros, le conseil municipal devrait approuver la demande. Tel autre projet coûterait une fortune à la commune, les finances ne le permettent pas. Un accès pour handicapés a été fermé en raison de malversations ; le maire explique la difficulté de faire régner l’ordre et de permettre à tous de vivre librement.
L’école de la démocratie
Les enfants prennent la parole quand elle leur est donnée. Ceux qui la demandent très souvent sont invités à laisser parler ceux qui n’ont pas encore parlé.
Le maire fait preuve d’une grande pédagogie. Il alloue un petit budget pour une école ; les enfants géreront la somme en décidant collectivement des priorités. On décide ensemble, le budget n’est pas « élastique ». Telle est la vie en communauté.
C’est bénéfique pour les parents
Les enfants sont amenés à participer à des réunions pour faire avancer leurs projets. Les parents y sont invités. C’est aussi une manière de responsabiliser tous les citoyens, grands et petits.
Notre pays a bien besoin de tels dispositifs
Après cette réunion, je me suis imaginé une France avec ces conseils municipaux d’enfants dans toutes les communes. Si tous les élèves scolarisés participaient à des conseils de ce type - entraînant leurs parents dans cette démarche démocratique -, je pense que nous ne serions pas dans la situation de chaos que nous vivons en ce mois de décembre.
Multiplions ces initiatives
En partageant nos connaissances, en entraînant notre jeunesse vers le haut, en développant l’esprit démocratique dans toutes les strates de la Nation, nous pouvons accomplir de belles choses pour la France.
« - Toi l’écervelé, tu viens souiller l’Arc de Triomphe.
Connais-tu la symbolique de ce lieu ?
Es-tu en mesure de me commenter les inscriptions grotesques que tu as laissées sur ce monument ?
Ah ! Tu veux saigner les riches ! Et c’est ainsi que tu t’exprimes.
Si j’ai bien compris, un responsable politique t’encourage.
Il a besoin de fantassins pour faire basculer le pouvoir.
En te poussant à de telles actions, il devient un irresponsable notoire.
Il t’envoie au front en te faisant croire que tu es le héros de demain ; celui qui aura fait chuter le monarque en place au prix de destructions irréversibles.
Manifeste, exprime ton désaccord, oui. Mais dans le respect des valeurs républicaines.
En 14, nous sommes partis la fleur au fusil. Ma génération a été décimée. Comme si ça ne suffisait pas, on a recommencé en 39. Nouvelle horreur indescriptible.
Des dirigeants européens se sont unis pour créer un espace de paix. Il n’est certes pas parfait, mais il a évité la barbarie que nous avions subie.
Toi, l’écervelé, je te conseille un livre édifiant La ferme des animaux de George Orwell. Abattre le pouvoir, c’est toujours possible ;mais qui prend l’ascendant après ? Quel est ton programme ? Le nouveau dirigeant l’appliquera-t-il à la lettre ? Non. Et tu devras à nouveau engager une nouvelle révolution.
La France n’est pas une nation parfaite. Le Président a ses défauts. Peux-tu me citer des états où l’on vit comme tu l’entends ?
Ma famille a vécu des horreurs. Pourtant, mes frères, sœurs, cousins se sont toujours relevés. Ils ont écouté, observé, appris de leurs échecs.
Certains ont continué à prendre des cours jusqu’à la retraite – voire au-delà - pour s’adapter à l’évolution du mondeet comprendre les rouages de l’économie. Et toi ?
La flamme du Soldat Inconnu, sais-tu ce qu’elle symbolise ?
Si jamais l’idée te prenait de revenir sous l’Arc de Triomphe, pense à moi. »
A entendre certains propos, il n’est pas inutile de rappeler les termes de la loi de 1905.
Les articles ci-après nous rappellent que l’État n’a pas à intervenir dans les affaires de l’Église, et réciproquement.
Article 1
La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultessous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public.
Article 2
La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l'État, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l'exercice des cultes.
Pourront toutefois être inscrites auxdits budgets les dépenses relatives à des services d'aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons.
Les établissements publics du culte sont supprimés, sous réserve des dispositions énoncées à l'article 3.
…
Article 28
Il est interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions.
…
Article 31
Sont punis de la peine d'amende prévue pour les contraventions de la 5ème classe et d'un emprisonnement de six jours à deux mois ou de l'une de ces deux peines seulement ceux qui, soit par voies de fait, violences ou menaces contre un individu, soit en lui faisant craindre de perdre son emploi ou d'exposer à un dommage sa personne, sa famille ou sa fortune, l'auront déterminé à exercer ou à s'abstenir d'exercer un culte, à faire partie ou à cesser de faire partie d'une association cultuelle, à contribuer ou à s'abstenir de contribuer aux frais d'un culte.
…
Le président de la République,
Émile LOUBET
· Le président du conseil, ministre des affaires étrangères,
ROUVIER
· Le ministre de l'instruction publique, des beaux-arts et des cultes,
Bienvenu MARTIN
· Le ministre de l'intérieur,
F. DUBIEF
· Le ministre des finances,
P. MERLOU
· Le ministre des colonies,
CLEMENTEL.
Nous devons sans cesse rappeler ce principe de séparation des Églises et de l’État. Pour certains, la frontière est par trop poreuse.