Écrire votre récit de vie avec vous, pour vous, éditer votre livre, c'est la passion que je veux partager avec vous. Si vous avez déjà écrit, je peux vous aider à corriger, à reformuler. Agissons pour avancer ensemble.
L’écriture manuscrite cursive - à un bon rythme - permet de mieux apprendre.
L’analyse de résultats sur les enfants montre qu’elle crée une amorce à l’apprentissage dans le cerveau.
Un plus pour la lecture
L’écriture manuscrite peut donc faciliter l’acquisition de la lecture chez les jeunes enfants.
Priver les petits écoliers de l’écriture à la main, c’est les priver d’un atout majeur pour leur apprentissage scolaire.
Attention au numérique
Leur mettre entre les mains des appareils numériques - trop vite et trop longtemps -, c’est leur retirer une possibilité d’apprentissage essentielle à leur développement.
En cette période, j’ai une pensée particulière pour les personnes que j’ai accompagnées durant toutes ces années.
Victimes
d’isolement
d’une rupture sociale
de la fracture numérique
d’un besoin pressant de communiquer ou d’écrire…, elles avaient toutes cette petite lumière qui semblait s’allumer dans l’œil quand j’arrivais. Quelle meilleure récompense que de voir une étincelle dans une obscurité qui se fait de plus en plus pressante ?
Je prends encore beaucoup de plaisir à en rencontrer certains parce que le monde ne fait pas de cadeaux à ceux qui décrochent.
Nos compères discutent fort au comptoir. Le sujet qui les anime aujourd’hui : Qu’est-ce qu’une famille normale ?
Albert : Tu sais que les Dupontin n’ont pas la télé ?
Fernand : Comment ils font ?
Albert : Quand leurs deux filles étaient petites, ils leur lisaient des histoires le soir au coucher.
Jean : Beaucoup font ça pour endormir les enfants.
Albert : Oui, mais quand elles ont grandi elles ont lu à leur tour dans leur lit. Et maintenant qu’elles sont grandes elles choisissent des lectures et après le dîner parents et enfants lisent et s’expriment autour des sujets abordés dans les livres.
Fernand : Mais alors, ils ne regardent pas la télévision dans la famille ?
Albert: Je te dis qu’ils n’en ont pas !
Maurice : Si tu étais un peu observateur, Fernand, tu remarquerais que la lecture en groupe réunit alors que la télé sépare les gens.
Albert : Tu ne sais pas ce qui est arrivé avec l’école des enfants ? Un prof a appelé les parents pour leur dire : « Vous ne pourriez pas vivre normalement ? »
Qu’un enseignant en vienne à demander de faire regarder une télé ou des écrans à des enfants en dit long sur la pression médiatique qui gouverne le quotidien d’une très grande majorité de citoyens.
Heureusement que tous les enseignants ne tiennent pas ce discours.
Nicolas a quitté ce monde le 23 février 2015 à l’âge de 38 ans. Josiane et Georges - ses parents - durent réaliser un tri de ses affaires ; tâche ô combien difficile. C’est lors de cette entreprise qu’ils retrouvèrent ses écrits.
Quelle surprise lorsqu'ils découvrirent tous ces textes d’une telle profondeur.
De nombreuses questions hantaient leur esprit : pour quelles raisons leur fils éprouvait-il le besoin de rédiger des textes aussi forts et aussi sombres ?
Ses blessures n’apparaissaient pas toutes au grand jour, sans doute écrire l’apaisait-il.
Sa sœur Johanna a ressenti les mêmes interrogations à la lecture des poèmes de son frère. S’interroger sans trouver de réponse, que c’est lourd à porter.
À 38 ans - elle aussi -, Johanna sera emportée par un autre mal, le cancer ; elle rejoindra son frère le 15 novembre 2019.
Tristes et étranges destins que ceux des enfants de Josiane et de Georges.
Un ami universitaire de Nicolas s’exprime :
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil. » Ce vers de René Char définit sans doute le mieux Nicolas. Ses poèmes révèlent une âme meurtrie, qui trouve dans des poèmes aux accents baudelairiens un écho à un spleen profond, mais dénotent aussi, souvent, un recul critique vis-à-vis du monde - recul porteur de sens, voire d’ironie. En ce sens, c’est à un propre questionnement de nous-mêmes, ses proches, que ces écrits nous invitent.
Les blessures de Nicolas étaient secrètes. Solitaire de tempérament, il fuyait le monde, qui l’effrayait et le fascinait tout en même temps, comme le montrent certains textes. Mais n’est-ce pas à notre propre solitude qu’il nous renvoyait ?
Ces poèmes sont en fait une porte ouverte. Ils parlent d’amour avant tout, et l’amour y est triste, car déçu. Peut-être est-ce comme cela que les choses se passent, après tout.
Il fallait publier les textes de Nicolas
Ses mots expriment le mal-être au sein de notre société. Il couchait sur le papier un vocable qu’il n’osait exprimer de vive voix.
À travers sa poésie, surgissent des moments de sa vie, souvent sombres, parfois heureux, mais toujours lucides.
Ce recueil le fait revivre en lui rendant hommage.
« Tout ce qui n’est pas pour l’éternité n’est que vanité. » Saint François de Sales
Ouvrage en cours d'enregistrement à la BNF et sur le réseau des libraires. Possibilité de le commander en laissant un commentaire au bas de cet article.
Albert, Fernand, Jean et Maurice palabrent au comptoir du bistrot :
Albert : que seraient les marchands d’armes si jamais la paix venait à s’instaurer sur la planète Terre ?
Fernand : tu crois que c’est si simple de faire la paix ?
Jean : oui, pour faire la paix, il faut dissuader ! Et pour dissuader, il faut des armes !
Maurice : d’après toi, il faut bombarder des populations pour faire la paix. C’est ta théorie, il faut tuer pour apaiser les esprits ? Ton raisonnement est bien étrange.
Albert : regardez les images des pays soumis aux bombardements ; les populations fuient le danger, elles ne peuvent plus survivre dans des contrées détruites par les armes.
Maurice : on critique les migrants qui parviennent à s’enfuir et à venir - en prenant de grands risques - sur le territoire français. Si vous réfléchissez un peu, de nombreux réfugiés fuient les bombes ou les avions de fabrication française.
Jean : tu veux dire que des migrants viennent en France et que notre armement en serait la cause ?
Albert : regarde bien ; à qui la France vend-elle ses armes ? Quelles sont les populations victimes des clients de la France ? Observe, analyse et on en reparle.
• La maltraitance chez l’enfant est plus fréquente qu’on ne le croit ;
• Elle existe dans toutes les classes sociales ;
• Il faut y penser en consultation même devant des signes non spécifiques.
- Ne pas rester seul face au doute et savoir se faire aider.
- Protéger l’enfant est un acte médical et une obligation légale :
• Le médecin ou un autre professionnel de santé n’a pas à être certain de la maltraitance, ni à en apporter la preuve, pour alerter l’autorité compétente.
* Un ouvrage pour comprendre le vécu d’une enfant maltraitée : Le fruit de l’indifférence.
Joëlle Soyer a subi l’abandon, la maltraitance, les placements. Elle exprime dans le livre tout ce qu’elle ne parvenait pas à extérioriser jusqu’à l’âge de 60 ans.
Quelques extraits de son livre témoignage :
L’enfant qu’elle était s’interroge sur les parents, les « vrais » et les autres
"Des mamans embrassent tendrement leurs enfants ; ça ne nous arrive jamais.
Est-ce que les mères abandonnent les enfants pas trop gentils ? Est-ce qu’elles rejettent les enfants qui ne leur plaisent pas ? Si jamais elle m’abandonne pour de bon, j’aurai d’autres parents ? Des parents de remplacement ?"
Un père adoptif tente d’abuser d’elle
"Il revient à la charge et me couche sur le lit. Il essaie d’abuser de moi, je me débats et réussis au bout de quelques minutes à m’enfuir de la chambre, apeurée et désorientée.
Puis, il me menace verbalement : « Je te préviens, si tu le dis à qui que ce soit, tu verras ce qu’il t’arrivera ! »"
Alors qu’elle a fondé une famille, les coups et les menaces reviennent hanter sa vie.
"Toute ma jeunesse, je fus contrainte d’obéir à des inconnus, à des étrangers, à des pseudo-parents, souvent sous la menace de sévices. Je revois ces moments vécus dans la peur du lendemain, dans la peur des coups. Les insultes, les brimades, les heurts, le harcèlement font leur retour dans ma vie. Par qui ? Par celui qui est censé donner de l’affection, protéger la famille, apporter son soutien à son épouse, à ses enfants. C’est là tout le paradoxe de la situation. Je suis contrainte de le quitter ; décision douloureuse malgré le mal qu’il m’inflige."
Les « acteurs » de la vie de Joëlle se succèdent au fil des pages. Chacun pourra en tirer les conclusions qui s’imposent et préparer un avenir plus serein pour les enfants.
Alain Rivière dédicacera son livre « De l’hôpital au podium » le 4 décembre prochain à l’espace Jean Cocteau de Monts – 37260.
Des dessins réalisés pour le livre seront également en vente.
30 % des recettes seront reversées à l’AFM-Téléthon.
Pourquoi cette action ?
Alain Rivière a croisé un chauffard qui a grillé un feu rouge à un carrefour de son quartier. Alain a écrasé le frein pour éviter le bolide.
Il pensait s’en être sorti indemne. Malheureusement, quelques jours plus tard, il perdra sa motricité et ne pourra plus s’exprimer. Alain souffre alors d’aphasie, d’hémiplégie ; les séances de réadaptation, de rééducation en centre spécialisé s’enchaînent.
Il ne pourra plus exercer son travail de photographe.
Il rebondit
Épuisé, il lui prend l’envie de tout abandonner. Mais, sa famille et les équipes médicales aidant, il prend une décision radicale.
Et après des mois de travail, il montera sur la première marche du podium au championnat de France.
Pour la jeunesse, pour les accidentés, sa réactivité face à l’adversité constitue un exemple qui donnera du courage à ceux qui auraient tendance à baisser les bras dans les moments difficiles.
Merci aux équipes thérapeutiques
Alain sait ce qu’il doit aux soignants ; c’est pour cette raison qu’il s’investit pour apporter son soutien au Téléthon.
Tout d’abord sur le plan moral
Et ensuite financièrement : un tiers des ventes de livres et de dessins - à votre disposition le 4 décembre à l’espace Jean Cocteau de Monts 37260 - sera reversé à l’AFM-Téléthon
Multipliez les victoires en achetant De l’hôpital au podium.
Alain Rivière a réalisé tous les dessins insérés dans l’ouvrage.
Malgré le handicap qui le touche depuis son accident, il dessine avec sa main valide.
Le livre de Dalila Kerchouche – édité en 2003 au Seuil - interpelle le lecteur sur les conditions de vie – ou de survie - des harkis après la guerre d’Algérie.
Pris entre deux feux
Considérés comme des renégats en Algérie, les harkis sont traités comme des parias en France. Ils n’étaient pas des militaires, mais des supplétifs. Pourquoi le commandement militaire les recrutait-il ? Parce qu’ils connaissaient les coutumes de la population, ils pouvaient renseigner les soldats français sur des points stratégiques lors des opérations dans les montagnes, dans le bled… Les harkis avaient-ils le choix quand les militaires français leur demandaient d’intégrer leurs rangs ? Comprenaient-ils les enjeux ? Pas sûr.
En 1962, beaucoup furent abandonnés, voire repoussés lorsqu’ils tentèrent de monter dans les camions militaires français pour échapper au lynchage auquel ils étaient voués.
Les harkis ont été sacrifiés. Certains furent sauvés par des militaires français désobéissants. Ce fut le cas pour les parents de Dalila Kerchouche.
Après 1962
Ceux qui purent rejoindre la France métropolitaine furent parqués dans des camps de 1962 à 1974. Ils eurent à lutter contre le froid, la faim, l’enfermement, la peur des représailles. Ils furent psychologiquement détruits.
L’auteure explique pourquoi elle a décidé d’écrire l’histoire de ses parents.
« Enfant, j’ai adoré mon père. Adolescente, je l’ai détesté. Parce qu’il était harki, parce qu’il a soutenu l’armée française pendant la guerre d’Algérie, j’ai longtemps cru que mon père était un traître. Il n’a jamais nié. Il ne m’a jamais rien dit. Devant son silence, j’ai décidé de partir sur les traces d’un fellah, d’une bergère, de mes parents dont la vie a basculé un matin de juin 1962.
Quarante ans après, j’ai refait leur parcours dans les camps où la France les a parqués : leur passé et mon présent se sont tissés, noués, intimement mêlés. Dans ce voyage au bout de la honte, j’ai découvert une horrible machinerie d’exclusion sociale et de désintégration humaine.
Et puis, j’ai traversé la Méditerranée. En Algérie, j’ai retrouvé des membres de ma famille et le village de mes parents qu’ils n’ont jamais revu. Là-bas, j’ai compris qui étaient vraiment les harkis, leur rôle dans la guerre d’Algérie, leurs tiraillements, leurs secrets aussi. J’ai enfin percé le silence qui pèse sur cette histoire. »
L’Histoire a broyé ces harkis qui, pour beaucoup, n’ont pas saisi ce qui leur arrivait. N’oublions pas leurs familles. Respectons leur mémoire.
L’histoire de certains Hommes mérite d’être racontée autrement. Faute d’un éclairage suffisant, nous avons une fâcheuse tendance à cataloguer trop rapidement les victimes collatérales des conflits.
Parce qu’il a consacré une heure de cours à la liberté d’expression à ses élèves de quatrième. Il cherchait à faire réfléchir les jeunes de sa classe sur le thème - parfois controversé - de la publication de dessins satiriques dans la presse.
Que s’est-il réellement passé durant le cours ? Les enquêteurs réunissent des informations, inutile d’échafauder des hypothèses, nous n’étions pas dans la classe.
La volonté d’éduquer
Sur le principe, Samuel Paty souhaitait ouvrir l’esprit des élèves au débat sur des sujets sensibles de notre société. Apprendre la contradiction, c’est s’ouvrir au monde, c’est être en capacité de tenir une conversation en défendant un point de vue.
Si chaque citoyen campe sur ses positions en n’admettant aucune idée divergente, la vie en communauté devient impossible. Chacun a le droit d’émettre ses idées, d’exprimer ses sentiments face à une information qui fait débat.
L’essentiel - pour avancer -, c’est de construire un argumentaire. Cela s’apprend au fil de la vie, tout jeune et encore bien longtemps après.
Mort pour avoir enseigné
L’objectif de Samuel Paty était louable lorsqu’il entreprit une telle tâche. Il savait qu’il s’attaquait à un sujet des plus sensibles. Cependant, il n’imaginait pas mettre sa vie en péril.
Liberté, éducation, débat
Que la liberté d’expression soit préservée.
Que les professeurs continuent d’éduquer les enfants en leur apprenant le respect de la différence.
Que le débat constructif anime les femmes et les hommes de ce monde.
Un professeur peut très bien expliquer « Mein Kampf » sans pour autant adhérer aux thèses nazies. Bien au contraire, c’est en analysant les idées développées dans le livre que l’on peut faire comprendre où les concepts extrémistes conduisent l’humanité.
À nous de saisir toutes les occasions pour faire preuve de pédagogie.
À l’automne 61, l’indépendance de l’Algérie semble acquise pour nombre d’observateurs.
La France est fracturée par une décolonisation qui ne dit pas encore son nom.
En métropole, des militants algériens sont assassinés, des policiers le sont également.
Ce 17 octobre, les Maghrébins manifestaient contre le couvre-feu qui leur était imposé ; à eux seuls. La répression policière sous le commandement de Papon sera terrible ; des corps d’Algériens seront jetés dans la Seine.
Le nombre de victimes - au moins cinquante, bien plus selon certaines sources - ne sera jamais connu.
La censure
La jeunesse actuelle ne peut pas imaginer le poids de la censure dans les années soixante. De nombreuses publications relatant tout ou partie des événements seront saisies. Le film « Octobre à Paris » sera interdit. Mais des contenus circulent « sous le manteau ».
Les journaux
D’aucuns parlent de deux morts ; la faute est rejetée sur les manifestants. Jamais les corps des Algériens jetés dans la Seine ne seront évoqués dans les colonnes des journaux. Le contrôle de l’État est tel que les patrons de presse diffusent des pseudo-infos pour rester dans la ligne directrice du ministère de l’Intérieur. Des journalistes un peu plus avides de vérité relatent des morts, mais limitent leur communication pour éviter la saisie de leurs publications.
Les citoyens français garderont en mémoire la version du préfet de police Maurice Papon. Rappelons que Papon sera inculpé de crimes contre l’humanité en 1983 et 1984.
Durant des décennies, les événements du 17 octobre 1961 seront occultés par les instances dirigeantes de notre pays. Nous devons la vérité aux familles des victimes.