Écrire votre récit de vie avec vous, pour vous, éditer votre livre, c'est la passion que je veux partager avec vous. Si vous avez déjà écrit, je peux vous aider à corriger, à reformuler. Agissons pour avancer ensemble.
En cette période, j’ai une pensée particulière pour les personnes que j’ai accompagnées durant toutes ces années.
Victimes
d’isolement
d’une rupture sociale
de la fracture numérique
d’un besoin pressant de communiquer ou d’écrire…, elles avaient toutes cette petite lumière qui semblait s’allumer dans l’œil quand j’arrivais. Quelle meilleure récompense que de voir une étincelle dans une obscurité qui se fait de plus en plus pressante ?
Je prends encore beaucoup de plaisir à en rencontrer certains parce que le monde ne fait pas de cadeaux à ceux qui décrochent.
Dominique Bona - Académie française - déclarait au magazine Lire : « Je suis tout à fait favorable à la féminisation telle qu’acceptée par l’académie. Je suis plus tempérée sur l’écriture inclusive, qui y est bannie. C’est une position un peu sévère, peut-être : l’académie l’a condamnée, craignant qu’elle ne soit un frein à une bonne lecture ou une bonne écriture. De nos jours, le français est difficilement enseigné, et il est inutile de compliquer les choses.
L’écriture inclusive reste inutilisable pour écrire – j’ai essayé – ou lire une lettre, un article, un roman. C’est lourd, ça hache le texte. »
Avez-vous essayé de lire quelques lignes d’un texte en écriture inclusive ?
L’œil survole les mots pour les interpréter rapidement. Un bon lecteur avance vite, le cerveau interprète instantanément les mots qu’il reconnaît.
Dès lors qu’il s’agit de cette écriture censée respecter le genre féminin, la lecture devient un chemin de croix.
Respecter la féminité, donner des droits aux femmes, leur faciliter la « vie » dans notre société parfois phallocrate, je suis complètement pour ; mais ce n’est pas l’écriture inclusive qui fera avancer leurs droits. C’est par des gestes et des actes forts que nous aiderons les femmes dans leur quotidien.
L’écriture inclusive complique un peu plus l’apprentissage des petits Français déjà en fond de classement. Des statistiques récentes révélaient une baisse de la lecture chez les jeunes. Alors encourageons-les avec de beaux textes bien écrits ; mais sans obstacles supplémentaires.
Les fautes de français ne sont pas l’apanage des cancres. Les propos tenus sur les plateaux de radio ou de télé peuvent parfois heurter les oreilles sensibles aux dérives sémantiques.
Les mots Emmener et Apporter/Emporter font l’objet d’utilisations particulièrement fautives.
Comment doit-on employer ces deux mots aux sens différents ? Faisons le point :
Emmener :
C’est mener quelqu’un avec soi.
On emmène des personnes ou des animaux.
J’emmène mes parents à leur maison de campagne ; nous en profitons pour emmener le jeune labrador avec nous.
Apporter/Emporter :
C’est prendre et déplacer avec soi des objets, des choses.
J’apporte les tables à mes parents (je les déplace et je les remets au destinataire). J’en profite pour emporter des bagages avec moi (je les déplace avec moi).
En résumé :
J’emmène mon frère à la visite médicale ; nous prenons soin d’apporter son dossier radiologique au médecin.
Nous emmenons chaque matin les enfants à l’école, ils emportent leurs livres dans leur sac.
* Le bon usage des mots rend la discussion agréable, les idées s’expriment clairement avec les bons vocables.
La lecture et l’écriture contribuent largement à l’enrichissement du vocabulaire. Donnons envie aux jeunes de découvrir les richesses de notre langue.
Quand vous emmenez votre belle-mère en vacances, n’oubliez pas d’emporter un bon livre avec vous.
Colum McCann formule de très bons conseils aux jeunes auteurs. Il préconise, par exemple, de lire, lire, lire parce que, dit-il, tenter d’écrire sans lire reviendrait à prendre la mer tout seul dans un petit bateau.
Un jeune auteur doit lire tout ce qui se présente à lui, des classiques, des livres anciens, des ouvrages recommandés par les professeurs.
Et Colum McCann ajoute « Le cerveau est une grosse caisse flexible, plus tu es élastique dans tes lectures, plus ton travail gagne en souplesse. »
S’inspirer de ce conseil en politique
Sa recommandation peut s’appliquer aux belligérants de la société actuelle. On ne peut que conseiller à ceux qui s’écharpent dans les grands conflits sociaux d’élargir le champ de leurs lectures. Si tous les antagonistes campés sur leurs positions lisaient des ouvrages traitant du point de vue adverse, peut-être aurions-nous une chance d’assister à des dialogues plutôt qu’à des monologues stériles.
Sortir de sa zone de confort
En toutes circonstances, il nous faut quitter notre zone de confort pour progresser, aller vers des territoires inconnus. Un bon bouquin peut faire basculer notre univers. La lecture peut nous embraser le cœur, elle décalamine notre cerveau.
Réfléchir à des options différentes
La lecture nous fait penser à des alternatives. Un livre fait son œuvre sur nous bien après sa lecture. On apprend à s’ouvrir en lisant des textes de courants différents. Au fil des ouvrages, on apprend que seul nous ne sommes rien. Il serait profitable à la société que chacun d’entre nous en prenne conscience.
Il faut redresser la barre, car le niveau baisse de manière vertigineuse. On estime à deux années scolaires le retard pris en orthographe par les élèves en une vingtaine d’années.
Fautes / écoliers
Une étude alarmante
La Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp) du ministère de l’Éducation a publié en 2016 une étude édifiante. Une dictée type d’une dizaine de lignes a été donnée à des écoliers de CM2 à trois reprises en 1987, 2007et 2015 : sur un texte de 67 mots et 16 signes de ponctuation, les élèves faisaient en moyenne
> 17,8 erreurs en 2015,
> contre 14,3 en 2007
> et 10,6 en 1987.
La descente aux enfers
Plus que le lexique, c’est l’orthographe grammaticale (règles d’accord sujet verbe, groupe nominal…) qui noie les écoliers. Près d’un élève sur vingt commettait au moins 25 erreurs en 1987, contre un élève sur cinq trois décennies plus tard.
À chaque décennie, le nombre d’élèves en difficulté avec l’orthographe double. Il est donc urgent de trouver d’autres méthodes.
Leur faire comprendre l’utilité de la grammaire
Les élèves apprécient la grammaire si on leur donne des repères précis qui leur rendent service. Il faut les convaincre que la grammaire leur est indispensable. Pour écrire, certes ; mais surtout pour comprendre les textes courants dans les journaux, dans les consignes en entreprise, dans les rapports avec l’administration…